
L’équité salariale est un droit fondamental pour toutes les femmes !
Mais pourquoi avons-nous besoin de l’équité salariale et d’une Loi sur l’équité salariale ?
Parce que les femmes occupent typiquement des emplois différents que les hommes.
Cette ségrégation professionnelle est génératrice d’iniquités salariales sur le marché du travail.
En 1960, les femmes prennent d’assaut le marché du travail et se concentrent dans certains types d’emplois. Notamment dans les domaines du secrétariat, de l’enseignement, et des soins de santé.
Encore aujourd’hui, les femmes occupent majoritairement ces domaines d’emplois qui sont sous-évalués et sous-rémunérés.

Parce que des préjugés persistent à l'égard du travail des femmes.
Historiquement, les femmes ont assumé la plus grosse part du travail non-rémunéré. En conséquence, on considère que leur travail, même quand elle s’exerce sur la marché du travail, est de moindre valeur que celui des hommes.
Il y a donc une sous-évaluation de ces emplois en raison de préjugés tenaces sur le travail féminin
Les emplois typiquement féminins – dans l’enseignement, les soins de santé, le secrétariat, les services, la manufacture des vêtements, des produits alimentaires, pharmaceutiques ou électroniques – sont moins bien rémunérés que ceux des hommes. Ces préjugés sont au fondement d’une discrimination systémique à l’égard du travail des femmes.
Voici des exemples de préjugés qui persistent à l’égard du travail des femmes :
- Le travail requiert des habiletés que toutes les femmes ont naturellement (ex. attention aux détails, habiletés interpersonnelles, patience, polyvalence)
- Les conditions de travail sont plus faciles et à l’intérieur
- Faible niveau de responsabilité
- Salaire considéré comme un salaire d’appoint
- Aspects spécifiques pas pris en compte (dextérité manuelle, contact clientèle difficile, stress causé par des tâches multiples et imprévisibles)
Parce qu'encore aujourd'hui, les femmes sont moins bien payées que les hommes.
Malgré la mise en vigueur de la Loi sur l’équité salariale en 1997, les écarts salariaux entre les hommes et les femmes persistent encore aujourd’hui.
Ces écarts sont encore plus grands dans les milieux non-syndiqués.

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